En quoi consiste la viticulture biologique ?

Les normes de production de la viticulture biologique sont définies par le règlement européen CE 2092/91 du 24 juin 1991. Dans ce document, les diverses activités inhérentes à la vigne sont certifiées par les autorités compétentes. Les raisins, qu’ils soient mis dans une pépinière viticole du Ventoux ou dans d’autres régions, doivent être cultivés de manière biologique sans avoir recours aux produits chimiques.

Le vigneron, quant à lui, doit avoir une certification venant d’un organisme agréé. Les normes de production se résument à des pratiques préventives en vue d’un meilleur rééquilibrage des organismes tout en tenant compte des contraintes de culture de la vigne.

Les vins qui sont soumis à un processus d’agriculture biologique font l’objet de contrôle et de certifications tous les ans. La filière viticole est l’une des rares qui effectue des tests rigoureux sur leurs produits.

Quelles sont les chartes qui régissent les vins biologiques ?

La charte de vin biologique renferme les règles auxquelles sont soumises les différentes étapes de vinification. Elles tiennent compte des différentes variétés de vin : blancs, rouges, rosés, champagne, etc. Les différentes phases sont prises en compte.

Vous y trouverez également tous les produits à ajouter lors de chaque étape. Donc, les viticulteurs sont tenus d’utiliser des produits œnologiques issus d’un processus entièrement biologique. Si vous voulez utiliser des additifs, la charte vous définit ceux qui sont conformes afin que le vin obtenu soit respectueux des normes en vigueur.

Ces procédures sont parfois rigoureuses, mais elles garantissent une production de vin respectueuse des normes biologiques. Chaque année, on constate que de plus en plus de viticulteurs optent pour ce type de production de vin. Vous devez donc en tenir compte lors de la création de votre entreprise viticole dans le Vaucluse.

Quel est l’objectif de la viticulture biologique ?

La viticulture et la pépinière variété méridionale biologique a pour but de préserver la biodiversité. Mais elle a aussi d’autres finalités, notamment la création de vin de grande qualité. Ce type de vin reçoit des récompenses régulières lors des différents concours. Ils figurent également dans divers guides de vins. Ils ont une renommée nationale et certains ont une réputation au niveau international.

Un effort a été fait ces dernières années pour améliorer la qualité, et les résultats sont clairs : les vins biologiques sont maintenant régulièrement médaillés dans les concours de vins « conventionnels » tels que le Concours Général de Paris, le Concours International de Lyon, etc. De nombreux vins biologiques figurent dans les guides des vins et sont reconnus au niveau national, voire international. L’un des autres objectifs de la viticulture biologique est la diversification du secteur viticole. Il est d’ailleurs en phase de s’orienter vers le durable.

Mais c’est loin d’être suffisant afin de nous permettre d’atteindre les objectifs fixés. Pour ce faire, il faut aussi un certain engagement de la part des citoyens pour une consommation durable. Mais en quoi cela consiste-t-il ? Le point.

Recycler et réparer au lieu de jeter et de remplacer

Le principe de la consommation durable est tout le contraire du fonctionnement de la société jusqu’à présent. En effet, dans la société de consommation, les grandes marques nous poussent davantage à acheter des produits neufs qu’à faire perdurer ceux que nous avons déjà. Ce qui augmente le taux de gaspillage et de déchets en France.

Désormais, pour une meilleure protection de l’environnement, vous devez miser un peu plus sur le recyclage et la réparation plutôt que de toujours vouloir remplacer les équipements et appareils que vous avez déjà. Contrairement aux idées reçues, non seulement c’est écologique, mais en plus c’est économique.

Réduire le gaspillage alimentaire : changer votre rapport avec les produits

Pour une consommation durable, votre rapport avec les équipements et les appareils de la maison ou de la vie quotidienne n’est pas le seul que vous devez changer. Il importe également de faire quelques transformations avec les produits alimentaires. Le taux de gaspillage en France inquiète énormément les experts. Mais comment faire ?

Encore une fois, vous ne devez pas vous laisser avoir par les arguments des grandes marques. Les promotions, réductions et autres astuces publicitaires peuvent être intéressantes dans certains cas, mais vérifier en amont que vous êtes dans la capacité de consommer l’intégralité du produit avant de vous lancer. Cela vous évitera de dépenser pour jeter.

Il faudra également changer votre manière de faire les courses. Vous aurez bien évidemment besoin d’une liste, mais ce n’est pas suffisant ! Évitez d’acheter uniquement les produits laitiers les plus profonds dans les rayons.

Évitez également de ne prendre que les fruits ou légumes les plus beaux. Les critères de beautés pour les produits peuvent aussi inciter les enseignes à faire plus de gaspillage alimentaire.

Et à la maison, quand vous cuisinez, sachez bien mesurer les quantités. Cela vous évitera de jeter ou de surcharger votre réfrigérateur avec les restes.

Mieux consommer l’eau de la maison : quelques astuces pour y parvenir

Parmi les engagements du citoyen pour la consommation durable, il y a également le fait de mieux utiliser les ressources de la maison, notamment l’eau. Selon les estimations, chaque personne gaspillerait dans les 1 000 litres d’eau par an. Chose que vous pouvez changer en revoyant vos gestes quotidiens ou en investissant dans quelques accessoires high-tech.

Pour la douche, afin de vous alerter de votre consommation exorbitante d’eau, le pommeau de douche intelligent est un allié à ne pas sous-estimer. C’est un accessoire qui change de couleur en fonction du litre d’eau que vous consommez.

Et pour économiser un peu plus, voici quelques gestes à adopter :

-Éteignez le robinet quand vous ne vous en servez pas. Ce peut être sous la douche comme dans la cuisine.

-Réparez les fuites chez vous rapidement. Non seulement cela peut vous coûter cher, mais cela peut aussi coûter cher à la planète.

-Recyclez l’eau. Par exemple, l’eau de pluie peut servir pour le linge, pour le nettoyage de la voiture ou encore pour l’arrosage des plantes.

Mieux utiliser vos ressources : les techniques conseillées par les professionnels

Mais pour une consommation plus durable, vous ne devez pas seulement vous contenter de bien utiliser l’eau.

Ce doit être le cas pour toutes les ressources que vous avez chez vous :

-Ne chauffez pas une pièce dans laquelle vous n’êtes pas.

-Pensez à éteindre la lumière dans les endroits que personne n’utilise.

-Éteignez les appareils électriques, et ce, même la veilleuse qui continue de consommer de l’énergie.

-Utilisez de préférence des sources d’énergies renouvelables comme les panneaux solaires ou les éoliennes. Et d’ailleurs, il existe des programmes de financement qui peuvent vous aider en ce sens.

Afin de vous aider à mieux gérer vos consommations d’énergie en général, vous pouvez également investir dans des appareils connectés.

C’est la nouvelle tendance. Cela vous permettra d’administrer chaque pièce et chaque élément de votre maison, et ce, même à distance. Ce qui est plus facile et plus confortable. De quoi vous convaincre de vous lancer enfin dans le respect des engagements citoyens pour la consommation durable.

Astuces pour réussir un beau jardin

Premièrement, vous devez consacrer quelque temps au quotidien pour arroser et vous débarrasser des mauvaises herbes. Celles-ci épuisent les plantes. Il est donc nécessaire de bien les protéger contre toute sorte de nuisibles. Bien entendu, évitez d’utiliser des pesticides. Par contre, optez pour des répulsifs bio pour faire fuir les chevreuils, les rats ainsi que les sangliers. En effet, les chevreuils sont friands des fleurs. Ils empêchent la récolte des tomates et des haricots. Pour les sangliers, ces bêtes défoncent le terrain en laissant d’énormes trous afin de trouver des glands ou des baies. Même les haies sont défoncées et les pierres sont à leur tour déterrées. C’est un véritable carnage pour le jardin. Heureusement, l’usage d’un répulsif permet de les écarter et de respecter l’environnement.

Comment protéger la basse-cour ?

De nos jours, il est facile d’avoir un poulailler dans le jardin. De cette manière, vous êtes sûr de connaître l’origine de vos œufs et vous mangez plus sainement. Cependant, il y a les nuisibles. Ils peuvent être néfastes et décimer les poules bien que vous les ayez protégées à l’aide d’un enclos. Dans ce cas, pensez à vaporiser des répulsifs bio dans les terriers de renards ou encore des blaireaux. Vous pourriez ainsi les chasser de votre terrain. Par conséquent, ils quittent naturellement, sans danger et facilement le secteur. Ceci étant, il est très facile de faire son jardin même en étant citoyen responsable.

Une étude ciblant le cancer du sein

D’après les études et les recherches entreprises par des scientifiques, se nourrir d’aliments bio a permis à plusieurs femmes ménopausées d’être moins vulnérables au cancer du sein. Bien que le même test ait été passé auprès d’individus vivant d’autres types de cancer, les résultats n’ont pas été aussi concluants.
Ce que cette étude veut mettre en avant, c’est que les produits certifiés bio ont de meilleurs effets sur la santé que des aliments transformés et chimiques. Il en va de même pour les fruits et légumes ayant poussé sous pesticides et autres produits visant à les protéger des insectes et animaux. Ces produits sont nocifs pour la santé des hommes, et sur le long terme ils peuvent être la source d’un mauvais état de santé.

Une étude possédant des limites

Bien que cette étude ait démontré que la nourriture bio permette à un individu d’avoir une meilleure santé, ce n’est pas un cas généralisable. En d’autres termes, il ne suffit pas de manger bio pour être totalement immunisé du cancer.
Ayant des sources diversifiées, les cancers sont les cas de maladie les plus graves qu’un être humain peut subir et il n’en est jamais vraiment à l’abri. Même s’il est admirable d’adopter un mode de vie sain, il faudra cependant procéder à des dépistages fréquents pour prévenir tous les risques de cancer.