Les branches de l’écologie

L’écologie comporte six branches dont le grand public ignore l’existence. La première est l’autoécologie qui se focalise sur la relation entre un être vivant et son milieu naturel, ensuite il y a la synécologie ou biocénotique qui consiste à la description du fonctionnement et de l’évolution de l’écosystème. En troisième position, on a la démoécologie dont le but est de décrire la structure et les causes de fluctuations des populations. Puis ce qu’on appelle l’éco-physiologie qui étudie le lien entre le processus physiologique et les facteurs environnementaux. Et l’avant-dernière, l’écologie globale qui s’intéresse à tous les milieux que les êtres vivants occupent. Enfin, celle qui consiste à observer la consommation des ressources naturelles ainsi que les incitations économiques afin de rationaliser leurs consommations et la pollution est connue sous le nom de l’économie de l’environnement.

Quelques métiers dans le secteur de l’environnement

Le secteur de l’environnement est un secteur vital, car la préservation de l’environnement et le développement durable sont des enjeux d’ordre majeur. De ce fait, ce secteur est en pleine effervescence depuis quelques années. Plusieurs professions en rapport avec l’environnement et le développement durable sont actuellement visibles au niveau des entreprises, des associations, des collectivités locales et territoriales, les organisations non gouvernementales et internationales.
Les principaux métiers dans ce secteur sont :
Ingénieur en environnement
Conseiller en environnement
Biologiste en environnement
Responsable de la collecte des déchets ménagers
Ingénieur des recherches et développements (R & D) en énergies renouvelables
Garde (chasse, pêche, littoral, rivière, parcs nationaux…)

Mais c’est loin d’être suffisant afin de nous permettre d’atteindre les objectifs fixés. Pour ce faire, il faut aussi un certain engagement de la part des citoyens pour une consommation durable. Mais en quoi cela consiste-t-il ? Le point.

Recycler et réparer au lieu de jeter et de remplacer

Le principe de la consommation durable est tout le contraire du fonctionnement de la société jusqu’à présent. En effet, dans la société de consommation, les grandes marques nous poussent davantage à acheter des produits neufs qu’à faire perdurer ceux que nous avons déjà. Ce qui augmente le taux de gaspillage et de déchets en France.

Désormais, pour une meilleure protection de l’environnement, vous devez miser un peu plus sur le recyclage et la réparation plutôt que de toujours vouloir remplacer les équipements et appareils que vous avez déjà. Contrairement aux idées reçues, non seulement c’est écologique, mais en plus c’est économique.

Réduire le gaspillage alimentaire : changer votre rapport avec les produits

Pour une consommation durable, votre rapport avec les équipements et les appareils de la maison ou de la vie quotidienne n’est pas le seul que vous devez changer. Il importe également de faire quelques transformations avec les produits alimentaires. Le taux de gaspillage en France inquiète énormément les experts. Mais comment faire ?

Encore une fois, vous ne devez pas vous laisser avoir par les arguments des grandes marques. Les promotions, réductions et autres astuces publicitaires peuvent être intéressantes dans certains cas, mais vérifier en amont que vous êtes dans la capacité de consommer l’intégralité du produit avant de vous lancer. Cela vous évitera de dépenser pour jeter.

Il faudra également changer votre manière de faire les courses. Vous aurez bien évidemment besoin d’une liste, mais ce n’est pas suffisant ! Évitez d’acheter uniquement les produits laitiers les plus profonds dans les rayons.

Évitez également de ne prendre que les fruits ou légumes les plus beaux. Les critères de beautés pour les produits peuvent aussi inciter les enseignes à faire plus de gaspillage alimentaire.

Et à la maison, quand vous cuisinez, sachez bien mesurer les quantités. Cela vous évitera de jeter ou de surcharger votre réfrigérateur avec les restes.

Mieux consommer l’eau de la maison : quelques astuces pour y parvenir

Parmi les engagements du citoyen pour la consommation durable, il y a également le fait de mieux utiliser les ressources de la maison, notamment l’eau. Selon les estimations, chaque personne gaspillerait dans les 1 000 litres d’eau par an. Chose que vous pouvez changer en revoyant vos gestes quotidiens ou en investissant dans quelques accessoires high-tech.

Pour la douche, afin de vous alerter de votre consommation exorbitante d’eau, le pommeau de douche intelligent est un allié à ne pas sous-estimer. C’est un accessoire qui change de couleur en fonction du litre d’eau que vous consommez.

Et pour économiser un peu plus, voici quelques gestes à adopter :

-Éteignez le robinet quand vous ne vous en servez pas. Ce peut être sous la douche comme dans la cuisine.

-Réparez les fuites chez vous rapidement. Non seulement cela peut vous coûter cher, mais cela peut aussi coûter cher à la planète.

-Recyclez l’eau. Par exemple, l’eau de pluie peut servir pour le linge, pour le nettoyage de la voiture ou encore pour l’arrosage des plantes.

Mieux utiliser vos ressources : les techniques conseillées par les professionnels

Mais pour une consommation plus durable, vous ne devez pas seulement vous contenter de bien utiliser l’eau.

Ce doit être le cas pour toutes les ressources que vous avez chez vous :

-Ne chauffez pas une pièce dans laquelle vous n’êtes pas.

-Pensez à éteindre la lumière dans les endroits que personne n’utilise.

-Éteignez les appareils électriques, et ce, même la veilleuse qui continue de consommer de l’énergie.

-Utilisez de préférence des sources d’énergies renouvelables comme les panneaux solaires ou les éoliennes. Et d’ailleurs, il existe des programmes de financement qui peuvent vous aider en ce sens.

Afin de vous aider à mieux gérer vos consommations d’énergie en général, vous pouvez également investir dans des appareils connectés.

C’est la nouvelle tendance. Cela vous permettra d’administrer chaque pièce et chaque élément de votre maison, et ce, même à distance. Ce qui est plus facile et plus confortable. De quoi vous convaincre de vous lancer enfin dans le respect des engagements citoyens pour la consommation durable.

Les causes du déséquilibre

La raison principale avancée par les scientifiques comme cause de ce dérèglement est le réchauffement climatique. L’effet de serre entraîne une surchauffe qui déstabilise tout le système. Il n’y a pas encore une sécheresse permanente ni une inondation éternelle. Mais leurs fréquences s’accroissent d’année en année. Et les régions touchées augmentent, ainsi que les dégâts occasionnés par ces cataclysmes naturels. Le nombre des victimes augmente.

Quelles solutions préconiser ?

Que faire pour atténuer ce phénomène ? La réponse la plus évidente est la protection de l’environnement. A grande échelle, les déchets toxiques et les carbones que produisent les grandes et petites entreprises doivent être réduits. Pour y parvenir, il faut faire un choix plus écologique lorsqu’on construit une usine. Cela demande une volonté politique, mais surtout une prise de responsabilité osée. Il faut mettre de côté les intérêts économiques et faire primer la sauvegarde de l’humanité. A une échelle plus petite, c’est notre mode de vie quotidienne qui doit être repensé. Est-ce que nous ne dépensons pas trop d’eau ? Citons en exemple les piscines, les lavages de voiture, etc… notre comportement influe sur notre environnement. Les incendies criminels des forêts sont l’œuvre des hommes. A long terme, la sécheresse viendra si l’on continue ainsi. Notre avenir est entre nos mains. La pollution est une pure invention de l’humanité de par ces actions. Quotidiennement, nous l’aidons à progresser. Il faut penser à notre avenir.

Historique d’Humanité et Biodiversité

Humanité et Biodiversité fait partie des associations françaises qui militent pour la protection de l’environnement. Elle a été créée en 1976 et fut baptisé rassemblements des Opposants à la Chasse ou ROC. En 2001, son nom devient Ligue ROC avant de devenir Humanité et Biodiversité en 2012. Aujourd’hui, la présidence de l’association est assurée par Hubert Reeves, qui est là depuis l’année 2001. Cette association jouit de l’agrément national au titre de la protection de la nature et est reconnue d’utilité publique. Elle est membre de différents organismes et entités françaises, des acteurs majeurs de la protection de la nature dont France Nature environnement ou FNE et Conseil national du Développement Durable et du Grenelle Environnement. Elle souhaite, entre autres, préserver la faune sauvage et se battre pour la reconnaissance du statut d’ « être sensible » de chacun des animaux (mammifères et oiseaux surtout). Humanité et Biodiversité protège aussi les droits et les intérêts des « non-chasseurs ».

Quelques actions d’Humanité et Biodiversité

Lorsqu’il s’agit d’association ou d’organisme œuvrant pour la protection de la nature et l’environnement, il est essentiel de connaître ses actions et ses missions principales. Pour le cas d’Humanité et Biodiversité, en plus de la défense de la faune sauvage, des non-chasseurs et de la biodiversité, ses autres actions sont :
• Le renforcement de l’intégration de la biodiversité au sein des différents secteurs d’activité. Tout cela, en tenant compte de la conjoncture économique et sociale.
• Le renforcement de l’évolution de la biodiversité pour les générations d’aujourd’hui et celle de l’avenir.
• Le renforcement de la prise de conscience, etc.
L’association souhaite influencer les décideurs et ne cesse de marteler son désir d’agir concrètement.

Les principes de la politique environnementale de l’UE

Cette politique environnementale mise en place par les Etats membre de l’UE est régie par divers principes importants.
– Le principe de précaution qui a pour objectif de se préserver les dégâts imprévus et incertains. Toutefois, ce principe n’est pas trop sollicité dans les faits qui ne sont pas en rapport direct avec le domaine de la santé.
– Le principe de prévention qui a pour finalité de se défendre des dommages chiffrables et probables.
– Le principe de correction de la pollution à la source a pour mission de dénicher efficacement la source de la pollution afin de mettre en place des actions visant à la détruire.
– Le principe « pollueur-payeur » qui stipule que les pollueurs sont tenus de rétribuer des dommages et intérêts sur les dégâts de pollution dont ils sont les auteurs.

Financement

Afin de mener à bien ces actions, il est essentiel que l’Union Européenne prévoie un financement assez conséquent. L’un des plus connu est le programme LIFE 2014-2020 qui englobe environ 3,4 milliards d’euros pour la période 2014-2020. Cette somme est essentiellement utilisée pour financer les travaux de recherche relatifs à la préservation de l’environnement et de la biodiversité. Cette action est importante afin de parvenir aux objectifs écologiques de 2020. D’autres types de financement sont également octroyés par l’UE dans le domaine de la politique environnementale telle que les fonds structurels et le Fonds de cohésion de l’Union européenne.

Ces particules qui favorisent l’effet de serre

Par principe, l’effet de serre commence quand le rayonnement du soleil arrive dans l’atmosphère terrestre et touche le sol et les végétaux. Cela permet au sol de se réchauffer. La terre va alors, renvoyer ce rayonnement dans le ciel, sous forme d’infrarouge. Cependant, telle une serre utilisée pour la culture, des particules polluantes vont bloquer le retour de cet infrarouge dans le ciel et hors de l’atmosphère terrestre. Par conséquent, cet infrarouge sera maintenu dans l’atmosphère terrestre et augmenté la température ambiante au sol. Ce qui peut causer beaucoup de soucis que ce soit le blocage des précipitations, la sécheresse des réserves en eau, la fonte de calotte polaire qui risque de faire monter le niveau de la mer et causer des inondations, le phénomène des tsunamis, etc. Parmi ces gaz qui causent cet effet de serre qui n’est pas naturel, il y a le CO2 ou dioxyde de carbone. Il a une capacité de réchauffement global (PRG) égal à 1 et peut impacter l’atmosphère durant 200 jours avant de se désintégrer. Ensuite, il y a le gaz méthane ou CH4 qui a un indice de PRG de 22. Le protoxyde d’azote fait aussi partie de ces gaz, tout comme le CFC 1, le HCFC 22 ou encore le tétrafluorure de carbone et le hexafluorure de soufre.

Les principaux impacts de l’émanation de ces gaz dans l’air

La nature produit naturellement des gaz à effet de serre, mais d’une quantité minime et qui ne perturbe pas la qualité de l’air. Cependant, avec les activités des hommes, le niveau de ces gaz ne font qu’augmenter et impactent négativement l’environnement. On notera que cette augmentation de la concentration des gaz à effet de serre dans l’air a été constatée depuis les années 1950 où le CO2 contenu dans l’air était déjà à plus de 30 % que la normale. Aujourd’hui, cela va encore au-delà et cause beaucoup de dégât sur l’environnement en général. Parmi les conséquences de cette augmentation de la concentration des gaz à effet de serre dans l’atmosphère, on a constaté une température moyenne sur la surface au sol qui est nettement plus élevée. Cette augmentation est de l’ordre de +0.6 ° en moyenne. Dans les régions chaudes, cette augmentation de température devient même plus intense, alors que dans les régions froides, on a l’effet inverse et les hivers sont plus rudes. Cela se constate également en termes de précipitation. Si la pluie est de plus en plus abondante dans les régions du nord, en Afrique, on en perçoit moins. Ce qui cause de plus en plus de sécheresse dans cette partie de la terre, et notamment, dans l’hémisphère sud. On remarquera également que le niveau de la mer est entrain d’augmenter alors que les glaces fondent à raison d’une perte de 15 % de son volume depuis 1950. Cela dérègle également la nature et la reproduction des animaux, avec une période de reproduction plus en avance. Ces êtres vivants n’arrivent plus à avoir de repère. Ce qui impacte leur développement et leur évolution.