Préservation de l’environnement : tout connaitre de l’effet de serre


L’effet de serre, on l’entend de plus en plus en ce moment et on en a peur. Cependant, c’est un phénomène tout ce qu’il y a de plus naturel étant donné qu’il permet de réguler la température sur la planète terre à un niveau moyen de 15 ° C. Au-delà de cette température, on risque d’avoir trop chaud et la terre peut devenir invivable. Actuellement, cet effet de serre et la température qui devrait être maintenu à 15 ° C sont perturbés par les agents polluants qui se diffusent dans l’air. D’où la constatation actuelle du réchauffement climatique, qui engendre beaucoup de maux. Mais à part ces points, que doit-on aussi connaitre sur ce phénomène ?

Ces particules qui favorisent l’effet de serre

Par principe, l’effet de serre commence quand le rayonnement du soleil arrive dans l’atmosphère terrestre et touche le sol et les végétaux. Cela permet au sol de se réchauffer. La terre va alors, renvoyer ce rayonnement dans le ciel, sous forme d’infrarouge. Cependant, telle une serre utilisée pour la culture, des particules polluantes vont bloquer le retour de cet infrarouge dans le ciel et hors de l’atmosphère terrestre. Par conséquent, cet infrarouge sera maintenu dans l’atmosphère terrestre et augmenté la température ambiante au sol. Ce qui peut causer beaucoup de soucis que ce soit le blocage des précipitations, la sécheresse des réserves en eau, la fonte de calotte polaire qui risque de faire monter le niveau de la mer et causer des inondations, le phénomène des tsunamis, etc. Parmi ces gaz qui causent cet effet de serre qui n’est pas naturel, il y a le CO2 ou dioxyde de carbone. Il a une capacité de réchauffement global (PRG) égal à 1 et peut impacter l’atmosphère durant 200 jours avant de se désintégrer. Ensuite, il y a le gaz méthane ou CH4 qui a un indice de PRG de 22. Le protoxyde d’azote fait aussi partie de ces gaz, tout comme le CFC 1, le HCFC 22 ou encore le tétrafluorure de carbone et le hexafluorure de soufre.

Les principaux impacts de l’émanation de ces gaz dans l’air

La nature produit naturellement des gaz à effet de serre, mais d’une quantité minime et qui ne perturbe pas la qualité de l’air. Cependant, avec les activités des hommes, le niveau de ces gaz ne font qu’augmenter et impactent négativement l’environnement. On notera que cette augmentation de la concentration des gaz à effet de serre dans l’air a été constatée depuis les années 1950 où le CO2 contenu dans l’air était déjà à plus de 30 % que la normale. Aujourd’hui, cela va encore au-delà et cause beaucoup de dégât sur l’environnement en général. Parmi les conséquences de cette augmentation de la concentration des gaz à effet de serre dans l’atmosphère, on a constaté une température moyenne sur la surface au sol qui est nettement plus élevée. Cette augmentation est de l’ordre de +0.6 ° en moyenne. Dans les régions chaudes, cette augmentation de température devient même plus intense, alors que dans les régions froides, on a l’effet inverse et les hivers sont plus rudes. Cela se constate également en termes de précipitation. Si la pluie est de plus en plus abondante dans les régions du nord, en Afrique, on en perçoit moins. Ce qui cause de plus en plus de sécheresse dans cette partie de la terre, et notamment, dans l’hémisphère sud. On remarquera également que le niveau de la mer est entrain d’augmenter alors que les glaces fondent à raison d’une perte de 15 % de son volume depuis 1950. Cela dérègle également la nature et la reproduction des animaux, avec une période de reproduction plus en avance. Ces êtres vivants n’arrivent plus à avoir de repère. Ce qui impacte leur développement et leur évolution.